Les Winchester, tome 3, Alexander
Lorsque j’ai reçu mon exemplaire d’Alexander, je n’ai pu m’empêcher d’attendre bien longtemps avant d’entamer ma lecture. J’attendais tellement impatiemment ce troisième tome qu’il fallait que je le lise. Honnêtement, j’ai réellement été surprise de voir à quel point j’ai littéralement dévoré ce tome. Découvrir Alexander et cette chère Cassidy était un pur plaisir. Je dois dire qu’après avoir lu le roman sur le couple de Stephen et Marion, je me demandais si j’arriverais à tomber sous le charme de ce nouveau couple. J’appréhendais un peu d’être déçu que ce ne soit pas autant à la hauteur de mes espérances. Mais au contraire, j’ai été plus qu’époustouflée. Je dois même l’avouer : si cela n’avait pas été que le couple de Marion et de Stephen ait à ce point été me chercher, Alexander et Cassidy auraient été capables de devenir mon couple et mon tome préféré. Si ce n’est de la complicité incroyable que dégage la relation du deuxième tome, le plus jeune frère des Winchester aurait été mon préféré du trio. Dès les premières pages, je suis tombé sous le charme de l’aura dégagé par cette gipsy. Cette dernière dégage tellement d’exotisme et d’autorité que je n’ai pu m’empêcher de l’adorer dès son apparition. D’en découvrir plus en profondeur sur les valeurs de cette communauté, d’en apprendre un peu plus sur leurs coutumes et d’être témoin de leur côté ésotérique m’a en quelque sorte ensorcelé. J’ai toujours adoré lorsqu’un roman prend des tournures ésotériques qui ont toutes les apparences d’être réalistes. Sans nécessairement pousser l’idée trop loin, tout en restant dans une forme de vraisemblance, c’est un élément qui me plait beaucoup, qui me fait même rêver. Bien sûr, ce n’est pas toujours aisé de traiter d’une thématique du genre, mais cela concordait excessivement bien avec la culture des gitanes. Ce qui m’a surtout intéressé, c’est que l’auteure ne fait pas simplement insérer ce côté ésotérique dans son roman historique. Au contraire, elle prend même le temps de l’expliquer, de le rationaliser à travers Cassidy et la curiosité d’Alexander. De montrer que leurs « pouvoirs » peuvent être bien plus délicats qu’on ne pourrait le croire. Et particulièrement, c’est le fait qu’elle démontre différentes façons de l’ésotérisme, soit par les rêves, les cartes de tarot ou même l’herboriste. Bien que j’y aie perçu des éléments ressemblant à l’histoire de Lincoln et Isabella, j’ai grandement préféré celle-ci. Personnellement, le caractère d’Alexander est - après Stephen – celui qui m’a le plus charmée et rejoint. J’ai trouvé sa curiosité et son désir pour Cassidy, tellement charmante. Il ne s’agit pas ici d’un coup de foudre, mais plutôt la rencontre entre deux âmes sœurs, cette union dont tout le monde rêve et qui n’arrive qu’une seule fois dans la vie. De plus, de voir Cassidy chercher à comprendre et à aider cet inconnu envers et contre tous démontre encore une fois la puissance de cette union. Même s’ils l’avaient désirée, ils auraient été impossibles de les séparer. Aussi, une des particularités que je ne peux m’empêcher de préciser, c’est le bonheur de retrouver des yeux comme ceux d’Alexander. Bien que ce ne soit qu’un détail pour certains, dès que j’ai découvert ce détail dans son regard, j’ai littéralement craqué pour ce frère Winchester. Comme si, par son regard, il arrivait encore plus à se différencier de Lincoln et de Stephen. Comme si cela ne faisait que montrer encore plus que son destin est de ne pas faire comme les autres membres de sa famille. Qu’il se devait, dès sa naissance, d’être différent en tout genre. Comme d'être lié à une incroyable gitane.
Mais outre Cassidy et Alexander, j’ai vraiment apprécié de continuer à côtoyer le reste de la famille Winchester. Dans ce tome-ci, on perçoit beaucoup plus le duc Henry et la duchesse Violette. Étrangement, de voir l’amour qui se dégage entre ces parents m’a particulièrement plus fait rêver que les trois tomes réunis, et ce, même s’ils n’ont pas été aussi présents que chacun des couples principaux. De voir ce couple continuer à s’aimer autant malgré les années, malgré leurs enfants et les obligations de la guerre, a été un pur plaisir et une forme d’espoir. D’un certain sens, j’ai eu l’impression de comprendre comment les trois frères Winchester ont pu attendre aussi longtemps avant de se marier chacun à leur tour. Avec des parents comme les leurs, qui d’un simple regard arrivent à se transmettre tout leur amour, comment ne pas désirer d’avoir la même chose ? Comment ne pas désirer au grand amour qui durera pour toujours, y compris dans les hauts comme dans les bas comme nous le fait jurer les vœux de mariage ?
Sincèrement, Stephen et Alexander sont de loin mes tomes préférés de la trilogie. N’étant pas un admirateur du coup de foudre, j’ai moins été interpellé par la rencontre de Lincoln et d’Isabella. Mais malgré cela, j’ai été charmée de les retrouver dans cet ultime tome lorsque l’on découvre leur relation plus que passionnée. Leurs joutes me manqueront, cela est certain. Mais plus que tout, c’est l’épilogue qui m’a le plus charmé de ce tome-ci. De découvrir cette famille réunie et épanouie m’a vraiment réchauffé le cœur. Malgré toutes leurs différences, ils sont unis et authentiques. Cela a été un véritable plaisir de les découvrir l’un après l’autre. Bien que je sois triste de savoir que la trilogie Les Winchester est terminée, je garde une petite lueur d’espoir qu’Audrée ait l’idée, un jour, de raconter la rencontre entre les parents de cette fratrie exceptionnelle. Qui sait après tout ? Il ne faut jamais dire jamais, non ?
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