J’avais lu la version autoéditée de ce roman en 2020. J’ai retrouvé avec plaisir les personnages de Lincoln et d’Isabella. L’histoire m’avait suffisamment marquée pour que je m’en souvienne presque dans son intégrité, ce qui a un peu modéré mon enthousiasme. Par contre, j’aime les romances historiques et j’adore le côté vieille Angleterre avec ses conventions, ses conflits, son aristocratie.
« Cela la révoltait que les dames se dussent d’être sans reproche, alors que ces messieurs n’hésitaient pas une seconde à satisfaire leurs désirs avec des femmes de mœurs légères. »
L’intrigue est bonne et, à partir du moment où l’avenir d’Isabella paraît bien incertain jusqu’à sa destination, dans les bras de son futur mari, les rebondissements s’enchaînent jusqu’à une finale surprenante.
Le personnage de Lincoln Winchester, ancien militaire est-il si crédible en défenseur de la belle? Pas certaine, il aime séduire et une aussi sublime jeune femme ne peut qu’éveiller son désir. Soixante jours sur Le Victory, un navire de la Royal Navy, c’est peut-être un peu trop pour sa paix d’esprit. Quant à Isabella, elle est propulsée dans une aventure à laquelle elle n’était pas entièrement préparée. Elle est courageuse bien-sûr, mais naïve et inexpérimentée, elle n’a pas toujours conscience du danger.
Points forts:
Attrait évident entre deux personnages principaux fougueux.
Une belle histoire d’amour dans le cadre historique du 18e siècle.
Mon voyage littéraire m’a présentée de beaux personnages qui vivent une passion dévorante. Les nombreux rebondissements m’ont fait voguer sur la mer ou sur les eaux de l’Hudson, dormir à la belle étoile ou sous les peaux tendues d’un tipi. Un voyage surprenant que je recommande aux amateurs de romances historiques.